Le cyclisme : présentation.

Le cyclisme se caractérise par l’utilisation d’un vélo, moyen de locomotion à deux roues, pour se déplacer ou dans le cadre d’une pratique sportive. Il s’agit d’une activité portée. Le mouvement du pédalage n’est pas complètement symétrique comme nous pourrions le croire. Un vélo est pourvu de nombreuses zones de réglage et est disponible en plusieurs tailles pour s’adapter au mieux à son utilisateur.

 

Une technologie se développe et est accessible pour tout type d’utilisation : c’est l’assistance électrique par le biais d’une motorisation. Celle-ci démocratise encore plus la bicyclette.

Nous somme bien loin de la draisienne !

Nous pouvons le classer dans différentes catégories de cyclisme :

  • le vélo urbain qui comprends les déplacements dans le cadre du tourisme, dans le cadre des déplacements professionnels (vélotaf dans le jargon des initiés) et bien évidemment dans le cadre de transport de marchandises (Chéri, tu peux aller chercher le pain!), Le pratiquant utilise pour cela un vélo de ville ( pourvu ou non d’une assistance électrique), un fixie ou style fixie qui ressemble souvent à un vieux vélo de piste ou de route, un VTC ( ou vélo tout chemin ) , ou encore un vélo de type Brompton pliable et transportable,

  • le vélo loisir, pour lequel tout type de vélo peut être utilisé dans le cadre de promenades,
  • le cyclisme sur route qui comprend le cyclotourisme, gravel (activité récente pour sortir des sentiers battus), cyclosport et la compétition sur route pour lesquels sont utilisés des vélos de courses similaires mais du plus confortable au plus sportif selon l’utilisation, Dans ces disciplines les pédales utilisés sont, le plus souvent, automatiques.

  • le VTT (vélo tout terrain) ou Mountain Bike qui se pratique avec des vélos dédiés pour chaque type de disciplines (randonnées, cross-country, trail, enduro…). L’avènement des moteurs électriques à booster également l’intérêt pour cette pratique ludique qui était jusque là réserver à une population entraînée. Dans ce cadre également, plus le pratiquant est aguerri, plus il va se tourner vers les pédales automatiques.

Les différentes pathologies du cycliste  :

  • l’échauffement de la voûte plantaire
  • la compression du nerf ulnaire
  • la fibrose de l’artère iliaque
  • compression du périnée
  • douleur de genou
  • cervicalgie
  • lombalgie

Afin d’éviter ces différents déboires, le mieux est de bien choisir le matériel utilisé, en se faisant conseiller par son vélociste ou mieux, en réalisant une étude posturale.

Les technopathies résultantes de la pratique du vélo ne sont pas uniquement liées à du matériel non adapté, mais elles peuvent être aussi occasionnées suite à des tensions préexistantes.

Nous allons voir maintenant comment l’apport de l’ostéopathie peut être utile au cycliste.

L’apport de l’Ostéopathie dans la pratique du cyclisme :

Le cyclisme est un sport porté qui ne provoque pas de micro-traumatisme.

Mais couple formé par le corps du cycliste et son vélo doit travailler harmonieusement, sous peine de provoquer des traumatismes de type technopathies. Ce binôme doit s’accorder le plus parfaitement possible et si le matériel doit être judicieusement choisi, le cycliste doit aussi être apte à produire son effort sans déséquilibre biomécanique. Dans ce but, l’apport de l’ostéopathie va permettre de réduire au maximum les tensions ostéo-articulaires susceptibles de conduire à la blessure.

Les échauffements de la voûte plantaire :

Elles apparaissent le plus souvent avec la chaleur. Des cales mal réglées (trop en avant ou trop en arrière) ou des chaussures trop rigides peuvent favoriser leur survenue, Leur origine un mauvais retour veineux. Une dysfonction au niveau d’une articulation du pied ou de la cheville peut entraver la mobilité et perturber la circulation veineuse.

Cyclisme et nerf ulnaire

La compression du nerf ulnaire est principalement causé par un excès d’appui sur les membres supérieures (selle trop haute ou/et guidon trop bas), mais aussi par un « blocage » d’une articulation de la main ou du poignet.

La répétition d’une flexion de hanche excessive facteur favorisant de la fibrose de l’artère iliaque

La fibrose de l’artère iliaque

C’est une pathologie typique du coureur cycliste. Pauline Ferrand Prevost, multiple championne du monde sur route et en cross-country (VTT), en est le parfait exemple. Elle a dû se faire opérer deux fois en un an et s’est consacré au cross-country afin d’éviter toute récidive.

La cadence de pédalage d’un cycliste de bon niveau est d’environ 90 tours de pédales par minutes. La recherche d’aérodynamisme fait que le cycliste de compétition est très penché sur sa machine.

Sa hanche se retrouve en flexion forcée/extension 90 fois par minutes, soit 5400 fois par heure, soit 21600 fois sur une sortie de 4 heures.

La position sur le vélo avec un excès de flexion de hanche, des manivelles trop longues peuvent favoriser son apparition. Mais un déséquilibre du bassin sur blocage lombo-pelvien ou une différence de longueur de membres non pris en compte sont vecteur de cette pathologie.

Quel est l’impact de la selle sur le périnée ? 

La compression du périnée peut conduire au classique « mal aux fesses » du pratiquant occasionnel, mais aussi à l’engourdissement de la verge chez le pratiquant régulier. Là aussi, il s’agit d’un mauvais retour veineux. Souvent, le choix de la selle est incriminée, mais là aussi, une différence de longueur des membres inférieurs, un bassin déséquilibré peuvent favoriser cette compression.

La douleur du genou ou gonalgie

Elle peut être causer par une selle trop haute ou trop basse, par un mauvais réglages des cales pour les utilisateurs de pédales automatiques, mais également par un manque de rotation automatique du genou lors de sa flexion ( pour rappel 50 fois par minute pour un pratiquant occasionnel et 90 pour un compétiteur).

Les cervicalgies et lombalgies

Elles peuvent trouver leur origine dans la mauvaise position du pratiquant.

Une selle trop haute ou trop basse provoque des lombalgies, voire des sciatalgies par compensation. Un guidon trop bas ou trop loin force le cycliste à relever la tête par une extension cervicale et entraîne des cervicalgies.

Mais des tensions rachidiennes favorisent l’apparition de symptôme de type cervicalgie, névralgie d’Arnold, névralgie cervico-brachiale, lombalgie et sciatalgie.

Conclusion

Le cyclisme n’est pas qu’un sport, c’est aussi, et de plus en plus , un moyen de locomotion qui peut engendrer les mêmes pathologies que le sportif de haut niveau s’il est pratiqué avec un matériel non adapté et de surcroît sur un corps non préparé.

Suite à la pandémie de COVID 19, les habitudes des populations se sont adaptées et un nouvel engouement pour la bicyclette est né, aussi bien dans le cadre de déplacements personnels et professionnels que pour une utilisation sportive ou en loisir.

Dans le but de prévenir toutes pathologies dans le cadre de ces utilisations, l’ostéopathie est une médecine manuelle particulièrement recommandée pour réduire les tensions ostéo-articulaires qui pourraient conduire à celles-ci.

Vous pratiquez le cyclisme, prenez rendez-vous avec votre ostéopathe à Mont-de-Marsan